Je suis tombée sur l’étude Gender Scan 2022. Et ce n'est pas jojo. Je crois que je préfère encore la vie de manoir de Drake en chaussettes à 415$. Mais si je veux m’offrir ce précieux sésame de la hype, je dois me rendre à l’évidence : en 2020, les femmes ne représentaient que 17% des emplois du digital contre 15% en 2018 au sein de l’Union européenne. En France, on constate une légère amélioration, de 12% en 2018 à 17% en 2020. Le constat est édifiant : si les femmes sont peu nombreuses à travailler dans la tech, elles sont encore moins à accéder aux postes de direction. Bon, il y a quelques exceptions, telles que Susan Wojcicki, DG de YouTube ou Sheryl Sandberg, feu directrice des opérations de Meta, ou encore Melanie Perkins, cofondatrice et CEO de Canva.
Heureusement, il existe des organisations comme WOMEN IN TECH ® Global Movement, pour pallier ce déséquilibre. C’est l’entrepreneure Ayumi Moore Aoki qui a fondé cette organisation internationale à but non lucratif en 2018. L’objectif : stop le bullshit, il faut réduire l’écart entre les sexes et, surtout, permettre à 5 millions de femmes et de filles d’accéder aux métiers des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) d’ici à 2030. C’est ambitieux, mais Ayumi a un plan qui se concentre sur quatre domaines : l’éducation, l'entreprenariat, et des partenariats stratégiques pour un bon marketing qui envoie du bois et pas du vent.
Et sinon, dans le genre experte en son domaine, je vous présente Deborah Orzech. Elle est mon invitée dans le dernier épisode du podcast Le Café des Femmes de l’e-commerce. Elle nous parle de marketing d'influence et de TikTok. Mais aussi d’inclusion, car oui, marketers et marketeuses, l’inclusion dans vos contenus, c’est possible et même conseillé. À votre bonne écoute !
- Par Laetitia Lamari, fondatrice de WIRE -